Nous sommes à quelques petites encablures des élections locales de janvier 2022. Les candidatures à la candidature des futurs maires et des présidents des départements, créent une effervescence et des frémissements ça et là, au niveau de la plupart de nos collectivités territoriales.
À une exception près, la commune de Nguidjilone sort du lot.
Sommes-nous dans l’introspection ou dans la méditation des enjeux et des défis de développement que nous confère l’acte III de la décentralisation ?
Je le souhaite vivement.
Que nos dirigeants politiques se départissent des petits calculs politiciens et se soucient réellement du bien être des populations, nous allons réussir une véritable mutation citoyenne.
Elle sera porteuse d’espoir et d’espérance pour le devenir de notre chère commune.
La commune de Nguidjilone a le don du ciel et de la nature.
Elle est éligible à l’ensemble des critères de cohérence qui confère de la viabilité à une collectivité territoriale.
Elle est située dans une zone eminament agricole, donc à haute potentialité économique, elle est localisée dans un rayon géographique maîtrisable et sa population est issue d’une même base sociologique.
Mais, la question qui mérite d’être posée, sommes-nous préparés aux enjeux et aux défis de la décentralisation ?
Cette décentralisation qui confère aux collectivités territoriales, particulièrement les communes, quatorze (14) compétences, traditionnellement dévolues à l’état central.
Cette décentralisation donne aux collectivités territoriales l’autonomie de gestion et la liberté d’administration.
À l’évidence, ce modèle de fonctionnement est encadré par la loi.
Dans l’esprit et la lettre de la loi, une collectivité territoriale est une république en miniature.
Elle a besoin de projets et de plans de développement.
C’est pourquoi, il est impératif et même nécessaire de mutualiser nos initiatives, nos énergies, nos moyens et nos leaderships respectifs pour relever tous les défis.
Construisons un idéal commun, solidaire, unitaire, inclusif et consensuel, gage de la réussite de tout processus de développement durable, au niveau de notre commune.
Cette approche permet de mettre de la sérénité dans tout ce que nous entreprendrons pour tirer notre commune vers l’émergence.
C’est dans ce cadre qu’on a besoin de tous les bras.
Aucun bras n’est de trop.
Cet idéal commun, partagé et accepté, doit être bati sur une solide alliance programmatique.
C’est la condition sine qua nun qui permet son efficacité, sa viabilité et son efficience.
Cette volonté de construire un consensus autour du développement, ne remet nullement en cause la liberté et la légitimité que peut avoir chaque citoyen, pour diriger ou administrer sa collectivité territoriale.
Mais comme le dit l’adage, l’union fait la force.
Nous voulons une union, pas de façade, mais celle des cœurs, des esprits, des bonnes intentions et de bonnes pratiques.
Le développement d’une collectivité territoriale a des exigences qui nous amènent à revoir notre manière classique de concevoir la culture du développement.
Le management d’une collectivité territoriale exige une gestion basée sur un nouveau paradigme de développement.
C’est dans ce cadre qu’il faut mettre en cohérence, les préalables suivants :
- Avoir une Claire vision pour le développement de sa collectivité territoriale.
- Choix d’un projet structurant et pertinent.
- Choix d’une équipe en mettant le focus sur un bon casting, pour la mise en œuvre du projet.
- Choix du porteur de projet ( dans ce cas d’espèce, le maire ou le président du conseil départemental.
Pour terminer cette note, je présente mes excuses si la réflexion a tiré en longueur.
Vue la complexité et la sensibilité de la question abordée, je ne pouvais pas être laconique.
Ce qui est constant, le développement d’une collectivité territoriale est une affaire de tous ces citoyens.
Chacun doit donner sa partition.
Asset Sall, citoyen de la commune de Nguidjilone